Musée Jules-Desbois

La sculpture sous toutes se formes
XIXe siècle

Poète de la chair, les contemporains de Jules Desbois l’admirent pour la maîtrise, la subtilité et la fluidité de ses modelés. Une centaines d’œuvres de cet artiste remarquable est présentée au musée : sculptures et objets d’art décoratif célèbrent le corps humain avec puissance, réalisme et sensualité.

Infos pratiques +

Musée Jules-Desbois
1, place Jules-Desbois, Parçay-les-Pins
49390 Noyant-Villages

Ouvert du 17 avril au 3 novembre 2024
du mercredi au dimanche (et jours fériés) de 14h30 à 18h
(horaires étendus en juillet-aout 10h30-12h30 / 14h30-18h30)

Tarifs > 6€ / 3€ / Gratuit pour les – de 18 ans

Plus d’informations dans les Infos pratiques !

Jules Desbois
ami et collaborateur d'Auguste Rodin

Né en 1851, Jules Desbois est le fils unique des aubergistes du village. Son don pour le dessin le mène à entrer en apprentissage dans différents ateliers et à suivre des cours à l’Ecole des beaux-arts d’Angers puis de Paris.
Homme de son temps, Jules Desbois s’inscrit pleinement dans les recherches et mouvements artistiques de son époque et excelle aussi bien dans les arts décoratifs que dans la sculpture monumentale. Il axe son travail autour de 3 thèmes récurrents : le mouvement, le corps féminin et le réalisme.
Artiste connu et reconnu dès les années 1890, il reçoit de nombreuses commandes de l’Etat qui lui achète également plusieurs œuvres dont Léda et le Cygne, Le Rocher de Sisyphela Misère
Jules Desbois est également connu pour son amitié et sa collaboration avec Auguste Rodin qu’il rencontre sur le chantier du Trocadéro et dont il intègre l’atelier en tant que praticien en 1884.

À la fin de sa vie, et après une carrière bien remplie, Jules Desbois est contraint physiquement d’abandonner la sculpture pour le pastel. Il décède dans son atelier d’Auteuil en 1935.

Thématiques
Les arts décoratifs

Ameublement, textile, arts de la table… Dans toute l’Europe, des artistes proposent d’associer création et production industrielle d’objets de décoration. Jules Desbois participe largement à ce renouveau e et présente avec succès ses premières pièces dès 1892. Le sculpteur mêle les influences et expérimente divers répertoires, entre japonisme, naturalisme et sujets mythologiques.

Le mouvement

Comme beaucoup de ses contemporains, Jules Desbois est fasciné par le corps et la représentation du mouvement dans l’espace. L’un de ses modèles, Alda Moreno, danseuse à l’Opéra comique de Paris, lui permet d’approfondir ses travaux autour des mouvements de danse. Arabesques pliés et pirouettes sont autant de prétextes à la poursuite de ses recherches.

Le réalisme

Appelé par ses contemporains « le poète de la chair », le sculpteur s’attache, loin de l’idéal classique, à montrer la fatalité de la vie. En témoigne des œuvres comme La mort et le bûcheron (détruite) et La Misère. Ces figures où il n’omet aucun détail de la déchéance du corps constituent une rupture avec la tradition et ne vont pas sans choquer le public de l’époque.

Lien vers le dossier de presse du musée : Cliquez-ici

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